Départ pour Lezhe. Au fil des siècles, Lezhe fut aux mains de nombreux dirigeants avant d'être choisie par George Kastriot Skenderbeg en 1444 comme lieu de rassemblement pour organiser la rébellion contre les Ottomans. Lezhe est considérée comme le siège de la Ligue de Lezhe où Skanderbeg a uni les princes albanais contre la menace de l'Empire ottoman. Visite du mémorial.

Route vers Shiroka et déjeuner conseillé au bord du lac Shkodra. Au nord-ouest de l'Albanie se trouve le magnifique lac Shkodra, le plus grand de la péninsule balkanique et l'une des nombreuses merveilles naturelles de cette partie du pays. Le lac Shkodra est également l'endroit idéal pour les passionnés d'ornithologie, abritant environ 270 espèces d'oiseaux. Outre diverses variétés de mouettes et de cormorans, le lac est un lieu de nidification idéal pour les pélicans, les grues, les oies, les canards, les grèbes, les outardes, les ibis ou les spatules, pour ne citer que quelques noms de la ménagerie de créatures à plumes que l'on peut y observer. Cette prolifération attire évidemment les prédateurs, et il est possible d'observer de nombreux busards busards, mais aussi le vautour fauve, le pygargue Jean-le-Blanc et ses cousins, les pygargues tachetés et hurleurs. La nuit appartient aux créatures nocturnes comme les hiboux. Fondée au IVe siècle avant JC, Shkodra est l'une des plus anciennes villes d'Albanie. Elle fut la capitale du dernier royaume d'Illyrie. Traversée par de grandes routes commerciales, la ville a connu plusieurs belles époques tout au long de son histoire. Durant la période ottomane, Shkodra était un centre économique et culturel majeur en tant que comptoir commercial sur la route reliant Prizren aux ports italiens.

Nuit à l'hôtel.

Jour 3. Shkodra – Ulcinj – Bar – Stevi Stefan – Budva – Kotor

Direction le Monténégro en longeant le parc naturel de Velipojie, traversez la frontière et dirigez-vous vers Ulcinj. Ulcinj est la ville la plus méridionale de la côte monténégrine. Selon les données historiques, Ulcinj est à coup sûr l'une des plus anciennes villes de la côte adriatique. On pense qu'Ulcinj a plus de 2.000 ans. Visite de la vieille ville qui présente un véritable nid de patrimoine historique culturel. Puis Bar. La vieille ville de Stari Bar est perchée sur les falaises à environ 4 km de la ville portuaire actuelle. Stari Bar a été partiellement détruite par les Ottomans en 1878 et s'est effondrée lors du tremblement de terre de 1979.

L'itinéraire traverse la nouvelle ville portuaire et continuera vers Sveti Stefan, surnommée le joyau de la Riviera de Budva. Stevi Stefan était une ancienne république indépendante depuis le 12ème siècle et depuis son existence, l'endroit est considéré comme un repaire de pirates. Au début du XVe siècle, l'île accepta le protectorat de la République de Venise pour se protéger des Ottomans. Sous Tito, les derniers habitants de l'île furent expropriés et évacués. Stefi Stefan devint un hôtel casino de luxe où des célébrités telles qu'Orson Welles, Elizabeth Taylor, Marilyn Monroe, Kirk Douglas et bien d'autres prirent leurs habitudes estivales. Stevi Stefan est aujourd'hui un hôtel de luxe 5*. Malheureusement son accès est privé.

Arrivée dans l'après-midi à Budva. Budva est tout simplement le cœur touristique du Monténégro, célèbre pour ses plages de sable fin, ses soirées endiablées et surtout elle possède une vieille ville bien préservée. Visite du quartier de Stari Grad.

Kotor, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, est la ville des contes de fées au Monténégro. Kotor est comme un étau dont les mâchoires sont les montagnes et la mer. Kotor respire au milieu des églises médiévales, des cathédrales, des palais, des monuments, des remparts. Kotor se réveille au son d'une sérénade, de la musique et s'endort blotti dans ses vieilles places remplies de cafés modernes ou en écoutant l'écho laissé par les pas sur les rues pavées. Une promenade dans la vieille ville.

Nuit à l'hôtel.

Jour 4. Kotor – Cetinje – Podgorica – Peja

Direction Njegusi en empruntant la route aux 24 virages, tous numérotés. La montée est jalonnée de points d’arrêt pour prendre des photos de la baie de Kotor. Situé à 900 mètres d’altitude, ce village est connu pour son fameux fromage de chèvre, son jambon fumé et la qualité de son miel. Cetinje est tout simplement un trésor culturel. Situé au pied du parc national de Lovcen, Cetinje fut mentionné pour la première fois au milieu du 15e siècle lors de la construction de l’église de Vlaska. Le village fut gouverné par l’église orthodoxe jusqu’en 1692 lorsque les Ottomans finirent par le conquérir. Cetinje fut la capitale du Monténégro pendant des siècles et selon certains, fut le point de départ de sa spiritualité et de son organisation étatique. Visite de la ville et de ses lieux les plus importants comme le Palais du Roi Nikola (aujourd’hui un musée).

Arrivée vers midi à Podgorica. Capitale du Monténégro, la ville resta longtemps une fortification militaire utilisée par les Ottomans, leur permettant de contrôler et sécuriser les routes commerciales. Podgorica fut pratiquement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Direction Peja au Kosovo. L'itinéraire suivra le canyon de Moraça, l'un des canyons les plus visités du Monténégro de par sa beauté et la diversité de ses paysages. Visite du monastère orthodoxe serbe de Moraça. Construit en 1252, c'est l'un des monuments médiévaux les plus célèbres du Monténégro. Il fut incendié et reconstruit par les ottomans au XVI° siècle. Il abrite aujourd'hui de belles icônes et peintures. Petite halte dans l'un des villages les plus touristiques du nord du Monténégro, Kolasin. La ville fut fondée par les ottomans au XVII° siècle. Sur ce long trajet, une autre halte est prévue dans le village de Berane. Les ottomans y ont construit une forteresse en 1862.

Puis direction Rozaje, un village entouré de montagnes boisées, où il est vraiment agréable de voir, lorsque c'est possible, l'intérieur magnifique de la tour de Rozaje. La petite ville de Peja conserve encore l'empreinte culturelle des ottomans dont les descendants résident toujours dans la région. Promenade à Peja pour découvrir ce patrimoine culturel : le Bazar, le hammam ou encore la mosquée Bajrakli.

Nuit à l'hôtel.

Jour 5. Peja – Desan - Prizren - Prishtina

Départ pour le village de Desan. Près de la rivière Bistrica, parmi les falaises abruptes des montagnes Prokletije entourées de forêts verdoyantes et d'une abondance d'eau, le saint roi Stefan a fondé le monastère du Christ Sauveur de Dečani, la pièce la plus glorieuse du riche héritage d'églises et de monastères laissés par la dynastie Nemanjić. Dans les murs de marbre de Dečani, les magnifiques fresques et sculptures, l'identité spirituelle et la mémoire historique du peuple serbe sont ancrées et ainsi préservées à jamais. Visite organisée du monastère dont le trésor est le plus riche parmi les collections monastiques de Serbie. Il contient des œuvres d'art appliqué de très grande valeur du XIVe au XIXe siècle, et il révèle non seulement la création du monastère et la collection séculaire des plus beaux objets liturgiques, mais aussi l'attitude des moines de Dečani à leur égard.

A côté de Gjakova, à Bistrazin, visite du pont Terzijski. on pense qu'il a été construit à la fin du 15e siècle. Cela est dû au fait que le pont avait été érigé sur une voie médiévale, qui reliait Gjakova à Prizren, et que le pont a été élargi par la suite (suite à des changements de débit de la rivière). Au 18e siècle il a connu d'importantes modifications, qui lui ont donné son aspect actuel.

Déjeuner conseillé à Prizren sur la célèbre rue piétonne Shuaib Spahiu près du vieux pont de pierre (Ura e Gurit). Prizren, célèbre pour son architecture ancienne, a toujours été un centre névralgique pour les Ottomans. En effet, sa position permettait de contrôler toutes les routes commerciales. Après sa prise par les armées de l'Empire ottoman, la ville est devenue la capitale de la région qui s'étendait jusqu'à Tetovo en Macédoine. Visite du quartier de Shadervan, de la mosquée de Sinan Pacha, du Hamam de Mahmet Pacha, du Tekke Helvetis et du bâtiment de la Ligue de Prizren.

Direction Prishtina, capitale du dernier état né et pas encore reconnu par toutes les nations. Depuis sa création, Prishtina a été au cœur de nombreux conflits et divisions. Les Romains, puis les Ottomans, les guerres et enfin la tentative serbe en 1999 de mettre un terme aux actions de l'Armée de libération du Kosovo ont laissé des traces sur la vie culturelle et sociale des habitants. Aujourd'hui, une population jeune et dynamique tente de relancer l'économie de la ville, poumon du Kosovo. Visite du cœur de la capitale kosovare qui grouille de vie avec ses nombreux clubs, bars et restaurants.

Nuit à l'hôtel.

Direction Tetovo, installez-vous au pied des monts Sharr. La ville a reçu une très forte influence ottomane et a acquis un riche patrimoine. Visite de la mosquée Sharena et du Tekke Arabati Baba. La mosquée Sharena a été construite en 1438 et a été financée par deux sœurs de Tetovo. Elle a été reconstruite en 1833. Contrairement aux mosquées traditionnelles recouvertes de faïence, Sharena est peinte. Lors de sa reconstruction en 1833, Adburrahman Pacha a chargé les peintres de Debar de couvrir les murs et les plafonds de la mosquée d'ornements peints à l'huile. Le Tekke Arabati Baba a été construit en 1538 par un derviche. Il est resté le siège des Bektachi jusqu'en 1921, date à laquelle les Ottomans ont quitté la région. Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu une propriété du gouvernement yougoslave qui l'a transformé en hôtel. Récemment, l'ordre des Bektachis a pu le récupérer et a commencé un long travail de restauration. C'est pourtant l'un des Tekke les mieux conservés des Balkans.

Départ vers la station balnéaire d'Ohrid. L'itinéraire passera par le parc national de Marvrovo qui abrite un important patrimoine culturel. La ville d'Ohrid, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, se trouve sur les rives vallonnées d'un lac du même nom, lui aussi inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est une ville lumineuse, riche en histoire, qui est le centre de la chrétienté pour les Slaves. Ici, églises médiévales, monastères et ruines d'édifices anciens côtoient des maisons traditionnelles aux toits rouges. La ville aurait abrité jusqu'à 365 églises au XIXe siècle. Temps libre à Ohrid.

Nuit à l'hôtel.

Jour 8. Ohrid – Ohrid

Visite d'Ohrid. Visite de la forteresse de Samuel, descente vers l'église de Sy Clément et Panteleimon et l'église de St Jean le Théologien.

Déjeuner conseillé dans un restaurant local pour déguster une espèce endémique, la truite d'Ohrid. Une excursion en bateau de 3 heures peut être réalisée pour atteindre le site préhistorique sur pilotis récemment reconstruit du XIIe au VIIe siècle avant J.-C. Placé au-dessus d'une plate-forme maintenue par des pilotis en bois, c'est le musée de l'eau où se trouvent les vestiges d'un habitat antique, d'une base de plongée et d'une forteresse reconstruite de l'Empire romain. Visite de la Baie des Os. Pendant la croisière, les passagers verront depuis le lac la vieille ville d'Ohrid, la résidence présidentielle de Tito, l'église rupestre de Saint-Étienne et le petit quartier parisien de Peshtani. Temps libre à Ohrid.

Nuit à l'hôtel.

Jour 9. Ohrid – St Naum – Pogradec - Korca

Petite excursion à St Naum. Visite du monastère qui fut fondé au Xe siècle par le saint moine Naum de Preslav qui laissa son empreinte dans de nombreux domaines littéraires et culturels. Ce monument d'architecture unique, construit dans un cadre magnifique, est admirablement décoré.

Route vers l'Albanie et visite des sources du Drillon à Pogradec. Balade sur les rives du lac Korca, l'un des poumons culturels et économiques les plus importants d'Albanie. La ville a accueilli la première école albanaise en 1887 et abrite le Musée de l'Éducation. Lorsque Korca était sous administration française (1916), près de 200 écoles bilingues (albanais - français) ont été ouvertes dans ce "petit Paris". Le centre-ville abrite la plus ancienne mosquée du pays, une cathédrale orthodoxe, des rues bordées de charmantes maisons et un marché traditionnel. Après-midi de promenade à l'intérieur de la vieille ville.

Nuit à l'hôtel.

Jour 10. Korca – Permet - Gjirokaster

Plein Ouest en empruntant un itinéraire sinueux qui longera la frontière avec la Grèce. Cependant, de nombreux arrêts peuvent être prévus (Tumulus de Kamenicë, Ersekë où l'empreinte du communisme est encore très visible), un déjeuner dans un restaurant agritouristique, mais aussi de magnifiques paysages seront visibles ou encore Permet, aussi connue sous le nom de "la ville des roses". Le trajet croisera sans doute le chemin de bergers menant leurs troupeaux vers différents pâturages ou de groupes de chevaux ou de moutons en liberté. Visite nocturne du vieux bazar du centre-ville de Gjirokaster, où les visiteurs pourront s'immerger au cœur de la culture albanaise et découvrir une grande variété de produits locaux.

Nuit à l'hôtel.

Direction la route de la Riviera, la plus belle route qui longe les côtes albanaises. Après un petit arrêt à Porto Palermo. Ce village est très connu pour trois raisons principales : ses plages, son tunnel semi-submersible qui aurait été un bunker sous-marin pendant le régime communiste et son château. Le château de Porto Palermo, très bien conservé, a certainement été construit bien avant Ali Pacha de Tepelena par les Vénitiens. Le lieu a servi d’ancienne base sous-marine soviétique pendant les relations entre les deux pays après la Seconde Guerre mondiale.

Route vers Himara, située au milieu de la Riviera albanaise et à proximité des plus belles plages de sable blanc. Un arrêt dans les villages de Borsh ou Qeparo sera fait. Ces villages typiques de la région ont une longue histoire. Villages d’agriculteurs ou de pêcheurs, ils ont su préserver leurs traditions et leurs cultures malgré l’oppression exercée par le communisme. Belle route sinueuse jusqu’au col de Llogara. L'itinéraire serpente le long de la Riviera albanaise, offrant des vues plongeantes sur une mer turquoise, une symphonie de couleurs et des paysages riches où chaque instant de la journée déploiera ses nuances de couleurs comme un peintre dans sa toile. Arrivée au col de Llogara à plus de 1000 mètres d'altitude. Le lieu offre une vue imprenable sur la mer Ionienne. Profitez d'un déjeuner dans un restaurant panoramique. Fondée au 6ème siècle avant J.C. et connue dans l'Antiquité sous le nom d'Aulona, Vlora ou Vlorë a été construite dans l'un des plus beaux endroits du sud de l'Albanie. Ses rives présentent un mélange unique de plages rocheuses et de sable, et les magnifiques panoramas sur la péninsule de Karaburun et les îles Sazan s'étendent devant la ville. Visite tardive de son centre historique - la place de l'Indépendance, où Ismail Qemali a hissé le drapeau national et proclamé l'indépendance de l'Albanie le 28 novembre 1912. Malheureusement, deux ans plus tard, les troupes italiennes envahissent l'Albanie.

Nuit à l'hôtel.

Jour 13. Vlora – Apollonia - Berat

Arrêt pour la visite du site archéologique d'Apollonia à Fier. Exceptionnellement préservé, il fut construit au VIe siècle avant J.-C. par des colons grecs venus de Corfou et de Corinthe. C'était un point de passage obligé pour les voyageurs empruntant la Via Egnatia. La ville prospéra au IVe siècle, devenant un important lieu d'échange et de commerce pouvant accueillir jusqu'à 40 000 personnes. Le site abrite un musée archéologique, l'église Sainte Marie et son monastère.

Direction Berat, la ville aux 2400 ans d'histoire. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008, Berat, plus connue sous le nom de « la ville aux 1000 fenêtres », est unique en son genre. Visite de la forteresse et du musée national des icônes d'Onufri, peintre albanais du XVIe siècle célèbre pour avoir utilisé le rose - alors rare - dans ses œuvres. Le musée est installé à l'intérieur de l'église Sainte Marie, construite au Xe siècle. Visite du quartier de Gorica, puis du quartier de Mangalem avec ses maisons typiques, auquel on accède en traversant la rivière Osum.

Nuit à l'hôtel.

Jour 14. Berat – Durres - Tirana

Départ vers Durres, deuxième ville du pays, qui était autrefois le point de départ de la via Egnatia. Elle permettait de se rendre à Byzance en traversant l'Albanie et la Grèce. Visite de l'Amphithéâtre romain construit au IIe siècle. Ce site est considéré comme le deuxième plus important en termes d'importance dans les Balkans : il est inscrit sur la liste de l'UNESCO. Aujourd'hui, peu de travaux ont été réalisés pour le restaurer, mais il est possible d'imaginer l'effervescence qui pouvait y régner au temps de sa grandeur. Il est actuellement utilisé comme musée à ciel ouvert. Visite du Musée archéologique de Durres, qui contient des objets d'art des périodes grecque, hellénistique et romaine.

Route vers Tirana et visite son centre.

Nuit à l'hôtel.

Jour 15. Tirana – Aéroport

Direction l’aéroport de Rinas, remise du véhicule et départ.